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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 19:45

Au tribunal, la LICRA n’a pas voulu aller au bout de sa logique

Logiquement, le tribunal correctionnel qui, vendredi à Paris, a condamné Arnaud Djender à trois ans de prison ferme pour une agression commise en septembre 2010 gare du Nord, n’a pas retenu contre lui la circonstance aggravante de racisme, en l’occurrence anti-blanc, requise par le procureur le 26 avril dernier. Térence C., une vingtaine d’années, avait été violemment frappé par deux individus, dont Djender – le coauteur des coups, en fuite, n’a, lui, jamais pu être identifié. Selon des témoins, les auteurs de l’agression avaient proféré des insultes racistes, « sale Blanc » notamment, à l’endroit de la victime, ce que l’accusé, défendu par Me Grégoire Etrillard, avait nié.
La première condamnation en France pour racisme « anti-blanc » n’a donc pas été prononcée. Logiquement, car la LICRA (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme), partie civile à l’audience du 26 avril, qui tenait à démontrer qu’un Blanc pouvait être victime de racisme, ne s’est pas donné les moyens d’étayer sa démonstration. Trop casse-gueule, sans doute. Comme si la LICRA avait fait sienne, en quelque sorte, la théorie des Indigènes de la République, selon laquelle il existe en France un « racisme structurel », procédant de la domination des « Blancs » sur les « Arabes », les « Noirs » et autres personnes de « couleur ». Chercher à démontrer, jusqu’au bout, que la victime avait été frappée parce que blanche aurait immanquablement conduit Me Mario-Pierre Stasi, l’avocat représentant la LICRA, à « ethniciser » sa plaidoirie contre le coauteur présumé des coups, par ailleurs tout à fait blanc de visage mais dont le patronyme, Djender, renvoie à une origine berbère.
Me Stasi s’est bien gardé de cela, évitant d’interroger sérieusement le prévenu sur ses fréquentations, son milieu, son passé, alors que des éléments de la biographie de l’accusé et une ou deux de ses réponses à l’audience, faisaient apparaître une personnalité « complexe », entre haine de soi et identité de substitution. Bref, Me Stasi, face à Djender qui niait avoir traité la victime de « sale Blanc » et autres qualificatifs de même acabit, aurait pu chercher à le pousser à un irrémédiable faux pas. Mais c’était risquer de faire le procès de la « banlieue », dont Djender est issu. Me Stasi, lui, risquait de passer, médiatiquement et sociologiquement, pour raciste, et la LICRA à sa suite. Ce n’était pas le but. Il a préféré céder à la pression, « baster », comme on dit en Suisse. Ça s’était senti le 26 avril.
Les juges, qui ont dû trouver bien inconsistants les arguments de la partie civile (le ministère public était quant à lui transparent), ont rendu un verdict somme toute logique, encore une fois. Quelque chose nous dit que la LICRA sort soulagée de ce procès au terme duquel Arnaud Djender a été envoyé en prison pour y purger sa peine.

 

Publié le 24 juin 2013 à 11:30 dans Société

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 19:40

Quand un syndicat enseignant très proche du PS théorise le bac bisounours !

C’est un concept nouveau introduit ces jours-ci par l’inénarrable et indicible SE-UNSA, qui se dispute avec le SGEN la palme de la bien-pensance .
Je ne saurais trop recommander la lecture des mails syndicaux cités en note. L’orthographe y est un peu bousculée — mais tout le monde sait que c’est la science des ânes. Mais à la revendication (plutôt juste) de Sud, qui suggérait la réunion d’une intersyndicale, le SE-UNSA répond par un refus frontal et une analyse de fond, évoquant les restrictions de postes dans l’administration (évidemment : l’UNSA syndique la plus grande partie des personnels administratifs de l’EN, autant veiller sur le moral des troupes) pour ne pas répondre.
Qu’apprenons-nous dans ce mail au ton d’évidence ? « il ne nous semble pas y avoir « gonflage » de notes mais simplement volonté d’équité pour des candidats qui auraient été stupidement pénalisés. Au final, les élèves sont bien notés sur 20 et non sur 24…quoi de scandaleux ? Nous pratiquons dans certaines disciplines la surnotation équitables [sic !] : un devoir peut être sur 20 et le barème sur 24 avec des exercices bonus. Nous ne voyons pas le mal. » Et de prendre en compte l’intérêt des élèves (des parents et du ministère — étranges priorités pour un syndicat enseignant) avant même celui de l’examen et de la conscience professionnelle des correcteurs, toujours stigmatisés par l’ineffable Fioraso : « En pleine période de bac, il nous semble inconcevable de semer le trouble chez les candidats : le bac est une épreuve trop sérieuse pour s’amuser à semer la panique. Nous ne sommes pas un syndicat qui préfère vitupérer plutôt que réfléchir et agir en conséquence de cette réflexion. Pour nous la pseudo-polémique est close…d’ailleurs les médias ont montré comment vos affirmations étaient fausses, très bien démontré par le doyen des IA IPR…»
Ah oui, j’oubliais : le SE-UNSA syndique aussi la plupart des IPR… Qui parle de clientélisme ?
Résumons.
Une ministre, imbibée de principes hérités du privé le moins performant, plaide pour une égalisation vers le haut de tous les candidats.
Un syndicat enseignant très proche du PS, soucieux d’épargner la susceptibilité de certains de ses membres — ceux qui justement ne sont pas enseignants — invente la surnotation équitable, comme le commerce du même nom : le bac chez les bisounours !
Ce qui n’en finit pas de me sidérer dans cette expression, naïf que je suis, c’est l’importation du vocabulaire de la compassion dans l’univers de la pédagogie. Au même moment, l’ineffable Peter Gumbel continue à enfoncer le clou : après On achève bien les écoliers, voici Elite Academy — une charge contre les grandes écoles.
Il faut dire que Gumbel enseigne à Sciences-Po, que l’on prenait jadis pour le fourre-tout des incapables et qui prétend dépasser l’ENS et l’X réunies : tout complexe d’infériorité se soigne en dénigrant ceux qui vous dépassent. Peter Gumbel peut donc dire du mal de tout le monde, il parviendra peut-être à un effet-talonnette à force de s’appuyer sur le cadavre du système éducatif français.
Pauvres, pauvres petits, que des enseignants hargneux accablent (si, si, il faut les noter en fonction de leurs vrais mérites — allez-y !), qu’un système tout entier stresse…
C’est curieux : je connais nombre d’enseignants qui ne détesteraient pas que certains de leurs élèves stressent un peu plus. Qu’ils les craignent un peu plus. Qu’ils transpirent un peu sur des copies enfin rendues. Qu’ils viennent en classe dans la hantise de ce qui va s’y passer, et non comme ils se rendent au supermarché, en exigeant de leurs professeurs qu’ils les amusent. Qu’ils soient là, heure après heure, pour y apprendre des choses intelligentes et nouvelles, et non pour y butiner, au gré de leurs désirs, les fragments de divertissements qui les éclatent, comme ils disent.
Dois-je suggérer à Gumbel de s’inscrire au SE-UNSA ? Il écrirait leurs communiqués — tout Anglais qu’il soit, il ne ferait peut-être pas beaucoup plus de fautes que les analphacons qui gèrent ce syndicat d’administratifs et de profs masochistes.

 

Publié le 25 juin 2013 à 11:30 dans Société

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 19:31

Un stage de bonne conduite imposé aux magistrats

On n’a pas bougé le procureur et le procureur général de Paris.
Le procureur général de Bordeaux a fait modifier, en réquisitions de non-lieu, celles initiales renvoyant Eric Woerth et Patrice de Maistre devant le tribunal correctionnel.
On pourrait penser qu’aucune chasse aux sorcières n’est opérée et que la hiérarchie judiciaire, avec le pouvoir socialiste, n’a rien à craindre.
Au ministère de la Justice, il y a cependant des changements effectifs ou programmés d’autant plus significatifs que l’inspiration politique vient du garde des Sceaux et des Directions qui, derrière une apparence technique, habillent idéologiquement ce qui leur est commandé.
Aussi, le changement annoncé à la tête de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) est préoccupant : Jean-Louis Daumas, d’une sensibilité de gauche dit-on, sous la pression du Syndicat des juges des enfants, annexe du Syndicat de la magistrature, aurait pour successeur Catherine Sultan dont toutes les prises de position sont marquées par un sulpicianisme dogmatique et volontiers donneur de leçons à ceux qui bêtement considèrent qu’à l’encontre des coupables, jeunes ou moins jeunes, la sanction n’est pas la mesure la moins appropriée. Donc sans doute un peu plus “progressiste” que Daumas, elle va amplifier le mouvement constituant la PJJ comme le lieu de toutes les mansuétudes et l’incarnation de l’humanisme faible (Le Figaro).
Là n’est pas l’essentiel.
Beaucoup de juridictions manquent de moyens au point que la justice au quotidien en est affectée et que des actions immédiates et urgentes devraient être menées.
C’est sans doute en pleine conscience de ces dysfonctionnements que deux cents procureurs et membres de leurs équipes sont convoqués au ministère de la Justice pour entendre la parole ministérielle et, ensuite, participer à un stage de deux jours à l’Ecole nationale de la magistrature.
Sur la politique pénale, les pratiques judiciaires, les prisons, l’exécution des peines ou les lenteurs insupportables du service public de la Justice ?
Non, pour débattre d’un sujet bien plus capital à la suite de la loi sur le mariage pour tous : sur les violences et discriminations à raison de l’orientation sexuelle.
Citoyen favorablement influencé par Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem, je comprends bien pourquoi il fallait, toutes affaires cessantes, mettre en train un appareil aussi somptuaire et important pour un thème évidemment prioritaire par rapport à l’ensemble des blocages et des misères judiciaires !
Les prisons, sur lesquelles le garde des Sceaux a presque autant parlé que sur le mariage pour tous, demeurent, pour beaucoup, dans un état indécent et appelleraient des mesures de restauration matérielle et humaine drastiques.
Attentif à la déréliction pénitentiaire, le gouvernement, avec nos deux ministres comme fer de lance de cette contribution impérative, après avoir vanté la loi sur le mariage pour tous, reconnaît qu’elle ne fera pas “reculer du jour au lendemain les expressions de peur, de rejet, d’intolérance et de violence vis-à-vis de la différence relative à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre qui continuent de se manifester dans la société française” et a éprouvé le besoin de cette manifestation d’envergure et de ce stage pour mettre dans la tête des parquets que les homosexuels pouvaient dorénavant s’unir et que c’était merveilleux mais pas encore décisif.
Qui ne rendrait pas les armes devant une démonstration aussi éclatante de l’extraordinaire nécessité de ces charges supplémentaires imposées aux procureurs ? Pas un, je l’espère pour leur clairvoyance politique, ne songerait à remettre en cause l’immense progrès démocratique d’une telle massive convocation. Pas un, j’en suis sûr, n’oserait se prévaloir de tâches plus impérieuses et d’un temps à mieux exploiter face à l’incroyable évidence de “l’orientation sexuelle et de l’identité de genre” à explorer. Qu’on ne sache pas ce qu’est cette dernière notion et qu’on s’en moque ne doit pas arrêter les bonnes volontés : à force d’en parler, on finira bien par trouver le moyen de créer un problème !
Les mauvais esprits rétorqueraient que l’insécurité, la lutte contre la délinquance et la criminalité et les problèmes criants de la Justice ne seront pas concernés ni touchés mais ils auraient tort parce qu’ils manqueraient de cette utile lucidité idéologique qui fait comprendre que le dérisoire et l’inutile apparents sont profondément productifs. Ils occultent et, en même temps, distraient.
Dans le lot des protestataires rétifs, il y a encore Christophe Régnard, avec son caractère ronchon et indépendant, qui trouve que tout cela au fond est une mascarade chère en temps de crise et mobilisant trop de monde. Mais il ne préside que l’USM et il n’a pas eu l’habileté de fabriquer un “Mur des cons” seulement avec des personnalités de droite. Un U de trop. Un très mauvais point pour le garde des Sceaux.
Il y a surtout cet insupportable André Vallini qui, dans un entretien inséré dans une double page consacrée à l’absence de politique de Christiane Taubira, s’est permis, grâce à des réponses claires, nettes, cohérentes et équilibrées, acceptables par une gauche et une droite réalistes et humaines à la fois, de donner son avis sur des questions insignifiantes comme les prisons, l’utilité de la sanction, la philosophie pénale et l’état de la Justice (Le Figaro). S’il avait su ce qui se préparait sur “l’identité de genre”, il ne se serait pas esclaffé, non, mais évidemment attristé! Ainsi le pire était donc sûr.
Trêve de plaisanteries !
Ce “drôle de genre” à la Chancellerie est une catastrophe. On n’a pas mieux à penser, à réparer et à accomplir ?

 

 

Publié le 04 juin 2013 à 16:00 dans Société

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 19:26

L’insécurité n’est plus un fantasme et la société n’est pas la seule coupable des délits et des crimes commis sur notre territoire.
Nous revenons de si loin en matière de philosophie pénale, nous avons tellement subi les ravages d’une idéologie qui préfère repeindre la réalité aux couleurs de sa naïveté qu’avoir à combattre les malfaisances que nous sommes aujourd’hui amenés à nous contenter de peu : la découverte, par une partie de la gauche sulpicienne et de ses bras médiatique et judiciaire, d’une France quotidiennement soumise à des transgressions de toutes sortes et le fait que la responsabilité individuelle de leurs auteurs ne soit pas entièrement diluée dans un immense salmigondis qui ferait d’eux des victimes au second degré.
Dans la lutte entre la politique de l’excuse et celle de la réalité, la première a bien été contrainte d’admettre certaines données terriblement concrètes. Aussi s’ingénie-t-elle, comme pour se consoler, à jeter la suspicion sur la seconde, accusée d’être non seulement immorale, mais aussi bien moins efficace qu’elle le prétend.
Les humanistes patentés ont une conception hémiplégique de l’État de droit qui place celui-ci au seul service de ceux qui ont eu la faiblesse de s’en prendre à nos existences, à notre intégrité et à nos biens. Du coup, ils ne voient pas le paradoxe dans lequel ils sont pris : ils répètent, avec une sorte de tristesse voluptueuse, qu’il est impossible d’éradiquer totalement la délinquance et la criminalité ; mais en même temps, redécouvrant les statistiques quand elles consacrent, selon eux, un échec, ils reprochent aux pragmatiques leurs résultats médiocres. Bref, à les entendre, la bataille est à la fois vaine et perdue.
Dans ce climat, le hiatus, voire le gouffre, entre d’un côté la vision des citoyens, l’inquiétude de l’opinion publique et, de l’autre, une représentation intellectuelle et médiatique qui tend non seulement à les atténuer, mais à les délégitimer, ne peut que s’approfondir. La parole est au peuple, dit-on, mais il faut surtout qu’il ne l’ait pas : cela pourrait le conduire à se mêler de ce qui le regarde.Ce précipice entre une quotidienneté anxieuse et un espace médiatique à la fois ignorant et pétri de bons sentiments – à quelques exceptions près –, explique que les analyses rassurantes, conformes au « judiciairement et socialement » correct, bénéficient d’un traitement favorable, voire exclusif, la plupart des médias ne se sentant nullement tenus, sur les questions de sécurité et de justice, de refléter le pluralisme des points de vue en présence. C’est d’autant plus regrettable que des ouvrages parus ces derniers mois consacrent l’émergence d’une pensée qualifiée d’emblée de « réactionnaire », mais qui ne le cède en rien, pour la densité, le talent et la vigueur, aux réflexions validées par Le Monde, sanctifiées parLibération et couronnées par Télérama et Le Nouvel Observateur.
Faute de cet imprimatur journalistique qui vaut brevet de bienséance éthique, ces essais qui bousculent les fausses évidences, le conformisme paresseux et les positions acquises sont condamnés par avance. Soit on les ignore, soit on les dénonce. De ce point de vue, l’accueil réservé à La France Orange mécanique1a constitué un cas d’école. 

 

 

 

 

Source: causeur.fr

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 19:18

Je ne sais pas si la police partage les interprétations tirées par RTL de la vidéo du meurtre de Clément Méric, mais je sais qu’elle ne partage pascelles de Libération.
Le brave quotidien de gauche hollandiste se fendait hier d’un article tortillard pour essayer de démonter, sous un titre accrocheur, ce que révélait le matin même RTL et ce que nos propres sources policières nous avaient confirmé il y a déjà trois jours : que la vidéo de la RATP, qui n’est certainement pas au ras du bitume, mais qui permet clairement d’identifier les combattants, joue clairement en défaveur du groupuscule d’extrême gauche. Ces images infirment donc définitivement la thèse hurlée sur toutes les ondes par une gauche de bonne conscience, Jean-Luc Mélenchon en tête, d’un malheureux Clément Méric victime d’un « assassinat », donc d’un meurtre avec préméditation. Il faut d’ailleurs qu’elle soit bien dérangeante cette vidéo qui, pour avoir été entre les mains de la police depuis le 6 juin, a dû attendre presque trois semaines avant d’être évoquée publiquement. Il faut croire que la gauche qui nous gouverne, qui a déjà selon toute probabilité trafiqué les images de la Manif pour Tous du 24 mars, a un sérieux problème avec les images en général, et en particulier quand elles appuient le réel contre ses rêves.
Si l’on se résume, et toujours selon la police, Clément Méric et ses amis, cornaqués par un antifa dur-à-cuire réputé pour sa pratique des sports de combat, étaient venus spécialement à la vente privée de la rue Caumartin pour en découdre. C’est-à-dire que s’il y a eu préméditation, elle était de leur côté. Dans la boutique même, ils commencent à prendre à partie des skins peu soucieux d’en venir aux mains qui en appellent à la sécurité. Celle-ci expulse les chasseurs de skins qui, têtus, se postent en bas, dans la cour, en attendant leur proie. Quand celle-ci arrive, une deuxième fois elle requiert les services des videurs qui éloignent à nouveau Clément Méric et ses camarades. Et c’est quand les skins, rassurés, se dispersent que, dissimulée un peu plus loin dans la rue, la bande d’extrême gauche tombe à bras raccourcis sur l’un d’eux. Les autres, alertés, rappliquent : une bagarre d’une « violence extrême », selon la police, se déclenche. La tragédie se noue : alors qu’Esteban Morillo lutte contre deux assaillants, Clément Méric tente de le frapper par derrière. Morillo se retourne et lui assène deux coups en pleine figure mais, et les images le confirment, c’est sans poing américain. D’ailleurs, quand les policiers perquisitionneront chez lui, il en découvriront deux, l’un vert fluo qui serait parfaitement identifiable sur une vidéo, l’autre clouté, dont les marques auraient été trouvées sur le visage de Méric s’il avait servi. Un Méric qui, toujours selon nos informations, portait pour sa part un protège-dents, accessoire peu usité quand on est en mode shopping. La vidéo permet aussi de savoir que les mains de la  plupart des combattants étaient serties de bagues d’un genre contondant, qui ne poussent guère au pacifisme.
Ce qui est troublant dans cette sinistre histoire c’est, outre la mort absurde d’un jeune homme, que ce qu’on peut appeler la gauche en l’occurrence, c’est-à-dire un mode d’être transpartisan, se soit accrochée à tout prix à une interprétation non fondée des événements qui s’est révélée très vite fausse. Il fallait à tout prix, semble-t-il,  que ce drame démontre que le démon fasciste avait encore frappé. Et d’ailleurs peut-être y avait-il des pulsions fascistes dedans, mais certainement pas du côté que l’on imaginait. Est troublante cette volonté malikoussékinienne, voire carpentriste, de trouver des boucs émissaires immédiatement, dans un lynchage médiatique général, sans même que la justice ait rendu la moindre conclusion. On se souvient tous avec dégoût de l’émotion, peut-être non feinte et c’est sans doute le pire, de dame Clémentine Autain à la télévision, sûre de son droit à dénoncer un assassinat, et sans preuves. Il n’y a pas si longtemps, on nous rebattait les oreilles avec la présomption d’innocence, me semble-t-il. Il faut croire que lorsqu’il s’agit d’une certaine catégorie de la population française, il y a au contraire présomption de nocence, pour employer le vocabulaire de Renaud Camus. Il faut croire qu’une certaine partie des Français est suspecte par principe. Les skins aiment la violence ? Certainement. Leurs jumeaux les antifas tout autant.
Mais on est à Hollywood : il faut prouver que le bien ne peut être le mal. Selon nos informations toujours, le juge d’instruction saisi de l’affaire serait si impartial qu’on lui aurait dépêché un adjoint pour réenquêter à charge, un adjoint sûr de ne pas figurer sur le mur des cons. Il faut bien que les méchants paient. Puisqu’ils sont méchants. Comment disait Churchill déjà ? Ah oui : « Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes. » Il se peut que demain soit aujourd’hui.

 

 

 

 

 

Publié le 26 juin 2013 à 11:20 dans PolitiqueSociété

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 19:05

Une coquille vide, c'est tout.

 

normal Ier a renoncé à obliger les parlementaires à rendre publiques leurs déclarations de patrimoine, comme ont été contraints de le faire les ministres.

Sept mille personnes devront faire une déclaration de patrimoine, déposée en préfecture, que les citoyens inscrits sur la liste électorale du département pourront consulter. Mais ils ne pourront pas la divulguer et surtout ils seront fichés. Rendre publiques ces déclarations sera passible d'un an de prison et d'une amende maximale de 45.000 euros.

 

Contrairement à ce que demandait le gouvernement, les députés ont refusé, par un vote à main levée, que les élus condamnés pour corruption soient frappés d'une inéligibilité à vie. Le rapporteur PS de ces textes, Jean-Jacques Urvoas, s'en est tenu à une inéligibilité de dix ans.

 

Un bel enfumage médiatique. Pas mieux pour leur retraites et leurs privilèges.

 

Elus, vous ne nous respectez pas, soyez tranquille, je ne vous considère pas non plus!!!

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 11:14

Extrait de la quatrième de couverture : « Mais de tous leurs crimes, le plus grave est de s’obstiner à nommer les choses, même quand elles sont déplaisantes. Ils ne considèrent pas les délinquants comme des victimes et pensent que l’immigration n’est pas seulement une chance pour la France, en particulier pour les derniers arrivés dont elle freine l’intégration, sans parler de l’assimilation. Pour les prêchi-prêcheurs de la “gauche divine” dont parlait Baudrillard, ce refus de repeindre la réalité en rose vaut brevet de crypto-lepénisme : si le peuple pense mal et ne vote pas mieux, c’est parce qu’il a été influencé par ces mauvais coucheurs. Alors les professeurs de vertu dressent la liste des suspects et déclenchent la machine à simplifier, à caricaturer, à dénoncer. Cette alliance de la malveillance et de la niaiserie peut décourager. Ou, au contraire, donner envie de descendre encore dans l’arène pour mener le seul combat qui vaille : celui des idées. »

Et un extrait de La gauche contre le réel : « La liberté, voilà l’ennemi ! Si Voltaire visitait le siècle commençant, il serait estomaqué d’entendre ses héritiers en première ligne réclamer sans relâche que leurs adversaires soient réduits au silence (…) Quelque chose d’autre, dans le climat qui s’est installé dans le débat public, doit nous requérir. Quelque chose qui commence à ressembler à de la peur. En tout cas à de la prudence. C’est vrai mais on ne peut pas le dire. Cette phrase revient fréquemment (…) Que se passe-t-il ? Qu’arrive-t-il ? Que nous arrive-t-il ? (…) Dix ans plus tard, les donneurs de leçons sont toujours là, imperturbables, à peine vieillis. Autour d’eux, le monde est agité de convulsions, mais leurs certitudes sont intactes. Puisque le réel leur déplait, le réel sera frappé d’illégalité (…) Relégués dans des no man’s land qui ne sont ni la ville ni la campagne, en même temps que leurs usines disparaissaient du paysage, ils sont appelés, selon le locuteur, “souchiens”, “beaufs”, “petits blancs” ou “jambon beurre”. Autrefois ils étaient le peuple de gauche. Mais que dire à des électeurs qui, selon une note célèbre de Terra Nova, l’impayable think tank anciennement strauss-kahnien, défendent “le passé et le présent contre le changement” et, plus grave encore, pensent que “la France est de moins en moins la France” ? Rester invisibles, c’est encore ce qu’ils peuvent faire de plus utile. Cette France qui perd ne saurait prétendre incarner la France et encore moins le peuple (…) De proche en proche, l’immigration, le rapport à l’étranger, la notion d’étranger elle-même, en somme tout ce qui se rapporte à la différence et à l’identité, sont interdits de discussion, a fortiori de critique (…) »

Je vous encourage vivement à lire ce livre, et aussi à écouter l’émission de France Culture dans laquelle Élisabeth Lévy a été très récemment invitée. Le terme « invitée » me semble étrange, tant il est en décalage avec la réalité : le tribunal inquisitoire qui s’y est exprimé m’a donné envie de vomir. Ils lui sont tombés dessus à plusieurs pour tenter d’étouffer sa voix en la ridiculisant, en la caricaturant. Heureusement qu’il y avait Brice Couturier, qui tente toujours d’élever le débat.

La France ne va pas crever du fait d’une immigration qui n’aura fait que saisir les opportunités qui lui étaient offertes. Non, elle crèvera du feu roulant d’une partie de ses « élites blanches » qui se sont liguées contre elle depuis trente ans, tentant de réduire au silence tous ceux qui tentaient d’exercer la moindre liberté de pensée et de jugement. Le verbe, relayé sans fin par les médiacrates, a remplacé les armes. C’est pour cela aussi que les Français ont trop tardé à saisir la réalité du drame qui se déroulait pourtant sous leurs yeux. Seul le recul permettra aux historiens de mettre au jour l’intégralité des motivations de ces ligueurs.

 

 

Malika Sorel

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 09:49

Ancien ingénieur d'affaires et de recrutement de cadres de PME, aujourd'hui membre du Haut Conseil à l'intégration, Malika Sorel a passé ses dix premières années en France, avant de suivre ses parents en Algérie où elle suit sa scolarité. Après avoir terminé l'école polytechnique d'Alger, elle revient en France, où elle suit le troisième cycle de Sciences po.

 

En 2007, elle publie : le Puzzle de l'intégration et les Pièces qui vous manquent (Mille et une nuits). Elle y explique que la question de l'immigration-intégration doit être traitée globalement et non plus de façon sectorielle, qu'il faut cesser d'octroyer la nationalité française à des personnes qui ne sont pas prêtes, psychologiquement et moralement, à l'assumer, et s'appliquer, en revanche, à faire respecter la loi française par tous, sans exception.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?

Les émeutes de 2005 m'ont poussée à écrire ce livre parce que je me sentais responsable de n'avoir, alors, rien dit. Moralement, mais aussi sur le plan affectif, je ne supportais plus cette injustice vis-à-vis du peuple français : les Français sont bâillonnés, et quand ils osent s'exprimer, on leur fait un procès en racismeou en xénophobie alors qu'ils veulent simplement préserver leur identité.

Mes origines me permettaient peut-être, de dire que la véritable victime de l'immigration

est le peuple français.

Vous parlez beaucoup du rôle délétère de la « repentance ». Non seulement pour les Français, mais pour les immigrés eux-mêmes.

Le rôle des élites françaises a toujours été déterminant dans l'instrumentalisation de l'histoire.

La décolonisation a traumatisé tout le monde, soit ! Mais il devrait tout de même être possible, cinquante ans après des drames partagés, de traiter sereinement du passé, avec ses ombres et ses lumières, au lieu de renier son histoire en se laissant enfermer dans la dialectique culpabilisation - victimisation.

Or, c'est malheureusement ce qui se passe. Le discours dominant ne parle que des « horreurs » de la colonisation , et plus personne n'écoute le peuple français, qui est pourtant le plus légitime pour parler objectivement des problèmes engendrés par l'immigration.

De surcroît, transformer les Français de souche en bourreaux, n'a fait qu'injecter le poison de la haine dans le cœur des enfants issus de l'immigration.

La France s'autodétruit sans rendre service aux immigrés, puisqu'on attribue leurs erreurs, ou encore leur manque d'investissement, à la société. Une excuse facile qu'ils reprennent pour ne pas assumer leurs responsabilités. A partir du moment où l'on enferme des gens dans le rôle de victimes, on leur envoie le signal que tout leur est dû. Or, cela n'est pas vrai.

La France fait beaucoup pour les i mmigrés et leurs descendants, et ceux-ci ont encore énormèment à faire pour se rapprocher des Français de souche européenne, en particulier les Maghrébins et les Africains dont la culture reste très éloignée de celle de leur pays d'accueil. Il fallait d'emblée être ferme et affirmer que nos valeurs fondamentales ne changeraient pas. On a fait l'inverse. Dans ces conditions, il est naturel qu'ils développent de moins en moins d'efforts pour respecter les normes collectives françaises. Ils sont convaincus que celles-ci vont changer pour s'adapter à eux.

Il faut aussi dire aux populations d'origine étrangère tout ce que l'Etat fait pour elles. L'argent qui est injecté dans tous les domaines : c'est ainsi qu'on aidera les enfants de l'immigration à se construire le socle de reconnaissance sans lequel rien d'harmonieux ne sera jamais possible. Ce n'est pas en se flagellant qu'on fera aimer la France aux enfants et aux adolescents des banlieues.

Bien au contraire. Notre comportement relève parfois de la psychiatrie !

Pourquoi l'idée de « discrimination positive » est-elle dangereuse à vos yeux ?

Parce que c'est une escroquerie. L'intégration n'est pas un ascenseur automatique, mais un parcours semé d'obstacles ! L'idée que l'on puisse progresser dans la société de manière passive est absurde. C'est un engagement sur plusieurs générations, la famille entière doit s'engager autour du projet éducatif.Aujourd'hui, beaucoup d'élèves ne font plus rien. Il faut arrêter de les bercer de mensonges ! Pour réussir, il faut se prendre en main.

Et puis la « discrimination positive » est injurieuse pour les immigrés eux-mêmes : on part du principe que les gens issus de l'immigration n'y arriveront pas seuls parce que les Français les détesteraient. C'est zéro pointé sur toute la ligne. Quand vous travaillez dans une équipe, il faut acquérir sa légitimité auprès des autres. Si vous n'avez pas respecté le même processus de sélection, c'est impossible. Pour devenir légitimes, les personnes issues de l'immigration doivent se plier aux mêmes exigences que les autres.

Vous êtes également très sévère avec la Halde !

Elle joue un rôle d'exaspération et de crispation entre les groupes. Elle passe le plus clair de son temps à exacerber les tensions en disant que les gens issus de l'immigration sont victimes de notre société, alors que c'est l'ignorance des codes sociaux et culturels qui empêche les jeunes d'être recrutés. Cela avait été parfaitement mis en évidence par l'analyse d'entretiens d'embauche auxquels la sociologue Jacqueline Costa-Lascoux avait assisté. Le fait qu'on accepte d'eux ce qu'on n'accepterait jamais des autres ne fait que les enfermer dans leurs propres codes culturels.

J'ajoute que je prends comme une bonne nouvelle la mise sous tutelle de la Halde. Mais il faut, à terme, qu'elle disparaisse. Le système judiciaire français est là pour traiter des vraies affaires de discrimination. On n'a nul besoin d'une institution qui participe, vraisemblablement sans le vouloir, à dresser les gens les uns contre les autres.

Qu'opposer, alors, aux doctrines que vous dénoncez ?

Rien d'autre que le modèle d'intégration républicain qui fonctionnait très bien ! On doit accueillir les gens dans la communauté française et non l'inverse. Ils doivent respecter le système français. Si on avait fait ça, on aurait suscité le désir d'intégration. Mais comment y parvenir quand on injecte 200 000 nouveaux entrants par an dans une société déjà en proie à des difficultés majeures ? C'est irresponsable, grave et fondamentalement dangereux.

Il est évident que là réside le défi des prochaines années : si l'on continue comme aujourd'hui, nous irons vers des troubles majeurs. Trop de gens arrivés r écemment n'éprouvent plus le besoin de respecter la loi de la République, et reconstituent leurs sociétés d'origine sur le territoire français. Si rien n'est fait pour y mettre un terme, la pression va devenir rapidement intenable.

Quelles pressions, justement, exercent ces sociétés reconstituées ?

Dans les cultures maghrébines et africaines, le groupe prend possession de l'individu. Or, plus la société est déstructurée et permet des accommodements, plus les membres des groupes mieux structurés sont tentés de bafouer les règles françaises, qu'on peut défier à moindre risque. La culture de l'école de la République que les enfants ramènent à la maison est aussitôt rejetée parce qu'elle ne correspond pas aux normes culturelles d'origine.

Le racisme anti-blanc est une réalité. L'insulte suprême utilisée, c'est " céfranc ". Les professeurs nous le disent : être sérieux en cours, c'est déjà, pour certains, vouloir devenir français : une honte, car assimilé à une traîtrise. Les bons élèves sont, de ce fait, de plus en plus soumis à des pressions par les enfants issus de la même origine culturelle. Le fait que les institutions françaises, la police et l'école soient attaquées n'est évidemment pas anodin. Or , on continue à excuser les auteurs de ces attaques, à les déresponsabiliser en invoquant leurs conditions sociales.

Ces mêmes populations, avec des conditions sociales nettement inférieures, ne se comportent pas ainsi dans leur pays d'origine. C'est bien la preuve que l'attitude de notre société a joué un rôle déterminant dans l'apparition des problèmes que nous connaissons.

Vous accusez le droit du sol. Pourquoi ?

Devenir français est un processus qui doit être personnel, car il faut être prêt à assumer d'inscrire ses propres descendants dans un nouvel arbre généalogique qui n'est pas celui de ses ascendants biologiques et culturels. Il y a là, une véritable rupture, très difficile à assumer. C'est pourquoi, aujourd'hui, pour une multitude de raisons, peu de gens ont le désir de devenir français. Ils prennent les papiers parce qu'ils savent que c'est le sésame avec lequel ils n'auront plus jamais faim. Ils sont honnêtes et l'avouent : - " je ne suis pas français, j'ai juste les papiers ! " C'est la classe politique, dans son ensemble, qui ment et occulte ce que signifie l'identité française.

La communauté française reste pour l'instant silencieuse, car elle est bâillonnée, mais, comme dans tous les pays du monde, elle n'est pas prête à accepter comme françaises

des populations étrangères à son identité. Il y a aujourd'hui, en France, une négation fondamentale du droit des Français à être français.

Quelle distinction faites-vous entre insertion et intégration ?

L'intégration, c'est le fait d'assumer l'héritage du peuple français, de porter soi-même les valeurs et les principes des Français, de les transmettre à ses propres enfants. Il y a une forte dimension affective et morale. On ne peut pas exiger cette étape, elle est trop personnelle, trop intime. En revanche, l'insertion est absolument non négociable, c'est le respect des règles et lois de la société. Nombre de ces règles sont tacites. Elles ne sont pas nécessairement inscrites dans des lois. L'insertion dans la société française constitue une étape indispensable avant l'intégration dans la communauté nationale française. C'est ce que ne respecte pas le droit du sol.

L'une des plus grandes erreurs a été, selon vous, de dégrader l'apprentissage de la langue et de la culture française. Pourquoi ?

L'école de la République a un savoir à transmettre, qui crée un référentiel commun à tous les enfants. La langue est un passeport culturel pour naviguer dans la société française. On les a empêchés de pouvoir le faire en revoyant nos exigences sans cesse à la baisse. Pis, l'école s'est mise à verser dans le relativisme culturel, et même à leur transmettre des éléments de leur référentiel culturel alors que, c'est bien la seule chose que leurs familles leur transmettent.

Aimer une langue est un tremplin pour aimer un peuple. Au travers de la langue, des textes de littérature et aussi des contes et des chansons enfantines , c'est bien la culture qui est transmise. Aujourd'hui, dans les rues, dans les cours d'école, on ne parle plus français. C'est un signe, sans équivoque, du réel refus d'intégration. Sans compter qu'un enfant qui ne peut s'exprimer et se faire comprendre du fait de la pauvreté de son langage a une plus grande propension à devenir violent. Commençons donc par accentuer l'effort sur la maternelle et sur les premières classes de l'école primaire, en réduisant les effectifs par classe et en mettant l'accent sur la transmission de la langue. Revoyons aussi le circuit des allocations. Il faut impérativement que cet argent aille, en priorité, au projet éducatif, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. A chaque rentrée scolaire, au lieu de remettre aux parents un chèque qui, souvent, sera envoyé dans le pays d'origine, donnons un cartable, des cahiers et des livres directement à l'enfant.

Que pensez-vous de la déchéance de nationalité ?

Il faut la mettre en place, et il faut cesser de donner la nationalité française à tout le monde. Les gens qui risquent aujourd'hui la déchéance de nationalité n'auraient jamais dû l'obtenir. Il faut vraiment que les politiques s'occupent de toutes ces questions très rapidement. Beaucoup, parmi eux, sont habités par la peur car les populations de l'immigration leur apparaissent comme ayant facilement recours à la violence. Il va pourtant falloir avoir le courage de traiter toutes les dimensions de ce sujet. C'est dans l'intérêt de tous. Notre société est chaque jour plus déstabilisée. C'est la cohésion nationale qui est désormais en jeu !

Tout accepter met la France par terre !

Et, si nos dirigeants acceptent que l'Education Nationale enseigne l'arabe dans nos écoles comme certains de nos politiciens le demandent, la France sera foutue et disparaitra sous la domination de l'islamisme !!!

Malika Sorel

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 08:45

Ca, c'est sûr, on va nous rebattre les oreilles avec cette information. On ne précisera pas que les primes et heures supp. ne sont pas prises en compte.

 

Par contre, on ne va nous parler du retard de formations de ces mêmes enseignants, ni de leur rigidité légendaire qui fait qu'on ne peut pas  réformer le "mammouth".

Nathalie Mons  se demande si la France ne connaît pas un cer­tain retard, dans la mesure où son "modèle aca­dé­mique cen­tré sur les dis­ci­plines a peu de lien avec le tra­vail réel". Michael Davidson, res­pon­sable du pro­gramme PISA à l'OCDE, confirme que le sys­tème consé­cu­tif fran­çais est pour lui "très rigide", et com­porte une "faible pro­por­tion de for­ma­tion pra­tique ou professionnelle".

 

On va encore aussi nous parler du redoublement, inutile et cher, selon les médias et les professeurs, nous expliquant que dans les autres pays, on ne fait pas redoubler. Certes mais, dans les pays cités, les professeurs travaillent bien et ont des résultats.

Chez nous, c'est redoublement et niveau zéro en primaire, sauf si les parents ont la chance de pouvoir repasser derrière les gentils zenseignants. Que dire du bac, décerné à plus de 80 % des élèves de terminal.

 

Par contre, on ne va pas nous parler du niveau de salaires des infirmières qui n'ont elles officiellement qu'un bac +3, et encore depuis peu, alors qu'elles font au moins 36 mois d'école, à savoir quasiment autant que le bac +5 que nos amis profs.

Nous ne parlerons pas non plus des infirmières du privé qui parfois commencent avec SMIC+.

Et il y en a d'autres, des exemples de personnels de la fonction publique. Rappelons que pour cette dernière, hors éducation nationale, SNCF et autres, le salaire( ou solde) est gelé depuis 4 ans et que les 20 années précédentes, la revalorisation moyenne annuelle est d'environ 0.4 à 0.5 %. Ceci veut dire qu'avec la création, puis l'augmentation des CSG, RDS et autres blagues, le salaire est le même depuis 25 ans, voir moindre.

Alors que l’assainissement des finances publiques demeure une priorité et que l'on demande des efforts à tous, , je ne crois pas que ce soit le bon moments de parler augmentation de salaire de nos (pas très performants) professeurs.

Et ce sans compter que grâce à une réforme idiote et non réfléchie globalement, nos instits vont être augmentés pour le même nombre d'heures pour une présence plus longue de nos petits sans aucune plus value pour les enfants n'habitant pas une grande ville; (vous imaginerai sans peine les possibilités offertes aux enfants de Trifoully les oies, 2 000 habitants)!

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 22:01

Il ne reste plus de la transparence voulue par normal qu'un vieux verre opaque!

 

En lieu et place de la déclaration de patrimoine publique, ce sera une déclaration consultable en prefecture, ce qui vous laissera le loisir d'être fiché, et non publiable.

 

 

Sacré normal, il n'y a vraiment que pour les impôts et le mariage pour tous qui a définitivement scinder la France qu'il aura tenu ses promesses.

 

Ah,, non, les 60 000 profs aussi, ceux qui vont engraisser le mamouth en laissant notre institution toujours aussi incapable de nous sortir de bons élèves! Mais bon, ce sont des électeurs!!!

 

 


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