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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 12:36

Moi aussi je veux ma plage à côté de chez moi, mon Beaubourg et mon supermarché ... comme ça, moi aussi je pourrai être écolo sans voiture!

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 08:42

« Celui qui néglige de punir le mal aide à sa réalisation »

 

Léonard de Vinci

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 15:07

« A vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inéluctables les révolutions violentes »

 


John Fitzgerald Kennedy

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 10:12

La « théorie du genre », selon laquelle le masculin et le féminin sont des constructions sociales tenterait d’entrer dans nos manuels scolaires. Dernier épisode : un amendement rejeté par l’Assemblée nationale qui faisait  référence à l’égalité de genre. A-t-on vraiment raison de craindre cette « théorie du genre » ?
Disons-le tout net : la théorie du genre n’existe pas. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, l’affirme avec autorité. EtLibération de malmener copieusement le ministre de l’éducation Vincent Peillon pour avoir parlé de « théories du genre », accréditant par là l’existence d’un « yéti », selon le journal. Peillon est excusable : d’autres personnalités politiques de gauche (Martine Martinel, Marie-George Buffet, Patrick Bloche) évoquaient ce même yéti il y a encore quelques mois. Il y a donc bien quelque chose, mais les termes de « théorie du genre » sont connotés. Quid des gender studies alors ? Les « études sur le genre » consistent à analyser le genre en tant que construction sociale. Voilà une voie a priori prometteuse, appuyée sur la stricte rationalité scientifique.
À la source du mystérieux concept de genre, on trouve l’explorateur Oan Oakley, sociologue et écrivain féministe. Elle fit la première, en 1972, la distinction entre le sexe avec lequel on nait et le genre que l’on acquiert1. Le genre est cette convention qui fait qu’en Occident au XXe siècle on identifiera comme « femme » une personne qui porte une robe. Mais le genre est mouvant : un écossais qui porte un kilt n’est pas une femme ! Or, ces conventions ne sont pas anodines. L’Histoire, par la prégnance du patriarcat, suggère que le genre est une invention des hommes occidentaux pour asservir les femmes. L’ethnologie permet d’aller plus loin, puisque non seulement la séparation des taches et des rôles est inventée par la société, mais la réduction du nombre de genres à deux (homme et femme) est aussi sujette à caution. Certains peuples comme les Hijras du sous-continent indien ou les Muxe de l’Oaxaca (Mexique) admettent un « troisième genre », constitué d’eunuques, qui ont un rôle et un genre à part. Pure construction sociale, le genre peut être modelé à l’envie. Cela éclaire les amendements de la députée féministe Julie Sommaruga qui préfère le terme de « genre » à celui de « sexe ».
Paradoxalement, en séparant le genre du sexe, on redonne de la vigueur au second. Le risque est grand de voir émerger une notion de « sexe naturel » qui pourrait fonder de bon droit le genre. Mais le cours tumultueux du relativisme du genre gomme les caractéristiques du sexe. Car enfin, l’union des sexes, mâle et femelle, n’est-elle pas elle-même un schéma construit ? C’est tout à fait clair pour Andrea Dworkin, qui l’assimile à un instrument d’asservissement des femmes par les hommes. « Le coït demeure un moyen ou le moyen d’inférioriser physiologiquement une femme », dit-elle. L’accouplement d’un homme et d’une femme lui-même serait une structure répétée, imposée par la société, pour asservir les femmes. On comprend mieux dès lors le grand intérêt que portent les artisans des études sur le genre aux revendications des homosexuels : ils sont en avance sur leur temps, déjà délivrés des vieilles structures sociales.
Il reste que pour donner naissance à un enfant, il faut un homme et une femme, et c’est toujours la femme qui porte l’enfant. Voilà bien une inégalité naturelle fondamentale ! Mais l’étude du genre est comme une rivière qui amène, si l’on en suit le cours, à des conclusions de plus en plus exotiques. Ainsi une autre féministe, Christine Delphy,  remet en cause le shéma de la procréation hétérosexuelle « [les gens] ont des difficultés à ne pas voir comme une « évidence naturelle » la différence des rôles procréatifs ». Dans la pensée delphynienne, la notion de « mère biologique » est une construction sociale. « Il est évident, en effet, qu’expulser un fœtus de son corps ne fait pas d’une femme une « mère » , continue-t-elle. Le lien biologique n’a pas de rapport avec la filiation. La difficulté qu’une mère pourrait ressentir à abandonner son enfant vient seulement de son éducation « Le problème, c’est qu’on sentimentalise, de façon excessive, des processus physiologiques »conclut avec cohérence Delphy. Inutile donc d’invoquer la biologie pour justifier le rapport maternel d’une mère à son enfant.  « Derrière le masque de la biologie c’est la société qui s’exprime, en ventriloque. ». Limpide !
Puisque chaque concept nous glisse sous les doigts dès que l’on tente de le saisir, que le genre et la procréation hétérosexuelle apparaissent comme de pures constructions sociales, que faire des différences anatomiques entre hommes et femmes ?
Une célèbre féministe a trouvé une solution miraculeuse à ce  problème : ces différences anatomiques n’existent pas. Envers et contre toute évidence, malgré l’existence d’un pénis ou d’un vagin, Judith Butler répond dans son essai Trouble dans le genre (1990) que certains cas cliniques démontrent le contraire. Tel hermaphrodite ou tel eunuque par exemple2.
Pas de doute, nous sommes bien en face d’une idéologie qui veut à tout prix gommer l’identité sexuelle. Elle éclaire le sens des amendements visant à placer le terme de « genre » dans les textes de loi.  Libre à chacun de l’appeler « théorie du genre », « relativisme du genre » ou « yéti ».

 

 

 

 

Publié le 01 juillet 2013 à 9:00 dans PolitiqueSociété, causeur.fr

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 11:05

“Ce n’est pas parce qu’un dispositif est légal qu’il n’y a pas de légitimité à le contester ...car ce combat est juste".

Ce propos subversif a été tenu par le premier secrétaire du PS, un certain François Hollande, interrogé le 31 mars 2006 par RTL sur la loi instituant le CPE que le Conseil Constitutionnel venait de valider.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 13:56

La députée socialiste a été reconnue coupable dans l'affaire de détournement de subventions du conseil régional des Bouches-du-Rhône.

 

Une république irréprochable, puisqu'on vous le dit!


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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 18:45

Plutôt drôle quand on sait que le mur des cons ne les indigne pas!

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 18:43

C'est pas la honte qui l'étouffe...

 

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 09:07

Philippe Schmitt, le père d'Anne-Lorraine, assassinée le 25 novembre 2007 dans le RER à Fosses, a découvert qu'il figurait sur l'affiche du syndicat de la magistrature.

Publication : 24/04/2013 à 21:00

Sa photo a été épinglée à côté de celle de l’ancien ministre de l’Intérieur, Brice Heurtefeux. Philippe Schmitt, général à la retraite, devenu directeur de l’UNC (Union nationale des combattants) a découvert avec colère qu’il figurait sur l’affiche réalisée par le syndicat de la magistrature, au même titre que Jean-Pierre Escarfail, père de Pascale, une jeune fille violée et tuée par Guy Georges.
” Parent de victime, c’est avec stupeur et un profond dégout que j’ai constaté la présence de ma photo sur le « mur des cons » du Syndicat de la Magistrature, proche du pouvoir. Même si j’ai – et je ne le regrette pas – critiqué les libérations irresponsables de violeurs récidivistes, le laxisme de certains juges d’application des peines, j’estime totalement indécent d’être traité ainsi par ces « magistrats, eu égard à notre histoire familiale”, commence-t-il par déclarer dans un communiqué adressé aux rédactions. ” Mon seul tort, je l’avoue, est de ne pas me résigner à ce que d’autres enfants subissent le martyre d’Anne – Lorraine ! A travers cet acte, c’est la mémoire de notre fille qu’on insulte, ce sont aussi toutes les familles de victimes qui peuvent ainsi constater le mépris et la haine que ce syndicat de magistrats éprouve à leur égard, ressent-il. Sur ce mur, il n’y a pas de photos de criminels, de violeurs ou de pervers mais il y a les photos de plusieurs pères de victimes. Quelle attitude indigne !”, constate le père d’Anne-Lorraine, qui a aussitôt chargé son avocat, maître Drye, du barreau de Senlis, “d’étudier les suites judiciaires à donner à cette lamentable affaire. Quand on sait que les membres de ce syndicat « peuplent » le cabinet du Garde des Sceaux, il y a de quoi s’inquiéter !, conclut-il.


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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 19:33

Monsieur le Président,

J'ai l'honneur de vous informer que je suis le conseil de Monsieur Henri GUAINO, à l'encontre duquel vous avez cru devoir saisir le Procureur de la République de PARIS à raison des propos qu'il a tenus sur votre collègue GENTIL.

Pour saisir le Parquet, vous vous êtes fondé sur les dispositions de l'article 40 du Code de Procédure Pénale. Selon ce texte, le dénonciateur est obligé de dénoncer toute infraction dont il a connaissance.

La loi impose ce qu'une rétivité morale à la délation pourrait prohiber. En l'occurrence, l'article 40 du Code de Procédure Pénale concerne toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions. 

A ma connaissance, un syndicat, fut-il de magistrats, n'est pas une autorité constituée, et son président agissant es-qualité n'est pas un magistrat dans l'exercice de ses fonctions...

Cependant, si votre analyse est juste, si la mienne est erronée, désormais votre syndicat sera obligé de dénoncer toutes les infractions dont il aura connaissance. Enorme travail en perspective !

Ainsi lorsque votre syndicat découvrira qu'une magistrate pendant une perquisition dont elle a la charge adresse des sms à destination du téléphone d'un journaliste avec lequel elle avait écrit un livre, vous aurez l'obligation de dénoncer ces faits de violation du secret de l'instruction.

... Personne alors ne pourra vous imaginer aux cotés de cette magistrate et de son avocat dans le même véhicule au sortir du Palais de Justice de BORDEAUX ou elle vient d'être mise en examen.

De même l'obligation de dénoncer que vous impose votre lecture de l'article 40 devrait prochainement vous conduire à dénoncer au Procureur de la République de PARIS les propos récents du Ministre de l'Intérieur qui ont jeté le discrédit sur la décision rendue par la Cour de Cassation dans l'affaire dite de la "crèche Baby-Loup".

Peut-être vous sentirez vous dès à présent contraint de dénoncer les auteurs d'un film intitulé "l'autre vérité" qui jette le discrédit sur les acquittements prononcés dans l'affaire d'Outreau.

Dans ce film, certains magistrats qui appartiennent à votre syndicat accréditent l'idée que parmi les innocents, figurent sans doute des coupables. 

L'article 40, faut-il le rappeler, vise toutes les infractions et pas seulement celle d'outrage à magistrat.

Dès lors, j'ose une nouvelle suggestion : votre collègue GENTIL a fait entendre Maître Thierry HERZOG, avocat de Monsieur Nicolas SARKOZY, par les services de police (bien sûr les journalistes ont été prévenus et ont attendu mon confrère devant les locaux des policiers) afin qu'il remette ses agendas d'avocat.

Le juge GENTIL escomptait sans doute tirer je ne sais quelles conclusions des rendez-vous fixés entre l'avocat et son client.

A l'évidence, il s'agit là d'une tentative d'intimidation sur un auxiliaire de justice et ce délit a été commis alors même que le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Barreau de PARIS avait rappelé au juge bordelais quelques règles de base relatives au secret professionnel de l'avocat. 

Allez ! Encore une petite infraction que vous pourriez dénoncer, la violation du secret de l'instruction qui a permis la mise en ligne sur le site d'un grand journal du procès-verbal d'interrogatoire de Monsieur SARKOZY, 23 heures à peine après sa clôture.

A cet instant, je ne résiste pas à la tentation de vous rappeler les propos tenus au Garde des Sceaux, par votre prédécesseur, Monsieur Dominique BARELLA, le 14 octobre 2005 lors de votre congrès annuel : "Pour ce qui est des dysfonctionnements ministériels toujours, j'ai noté que le ministre de l'intérieur vous écrit le 20 juillet pour se plaindre des propos d'un présidence d'audience qui lui auraient déplu. 

Cette attitude relève, une fois de plus, de la provocation à l'égard de l'autorité judiciaire, du mépris de la séparation des pouvoirs et du dénigrement des juges dont il est coutumier.

Je suggère que vous lui prodiguiez les conseils suivants Donner des moyens à la commission de déontologie de la police, qui croule sous les saisines dont je rappelle qu'elles émanent des parlementaires.

Faire cesser les viols commis par des policiers, les agressions sexuelles de policiers à l'égard de leurs collègues féminins, les claques à des mineurs de 8 ans, Faire diminuer le nombre des erreurs de procédures dans les dossiers transmis, Faire en sorte que les commissions rogatoires ne mettent pas plus de trois mois pour revenir aux juges d'instruction. Je suggère également qu'il s'occupe d'améliorer le taux d'élucidation de la police française qui est un des plus faible d'Europe." 

J'ai encore noté que votre "dénonciation contrainte" ne vise que les propos de Monsieur GUAINO et pas ceux qui ont comparé Monsieur BURGAUD et Monsieur GENTIL, sans doute avez-vous considéré que cette comparaison tenait davantage de l'éloge que de l'outrage.

Enfin un constat réjouissant avant de terminer la présente, personne ne pourra faire grief à la justice de sa lenteur. Monsieur GENTIL avait fait savoir le 25 mars dernier par la voix de son avocat, Maître BAROUSSE qu'il différait les poursuites pourtant promises.

Monsieur GENTIL doit j'en suis sûr se féliciter d'être mieux défendu, en tous cas plus rapidement, par un syndicat dont il n'est même pas membre.

Vous avez pris l'initiative de cette dénonciation et dans les instants qui ont suivi, le Procureur de PARIS a ouvert une enquête préliminaire confiée à la brigade de répression de la délinquance des personnes (rien que cela) et la presse en a immédiatement été informée. 

Monsieur GUAINO quant à lui ne renie pas les mots qu'il a prononcés, il revendique le droit dans notre démocratie de critiquer une décision de justice rendue en notre nom à tous et il tient à vous rappeler au nom de la liberté d'expression que la Cour Européenne de Sauvegarde des Droits de l'homme a sanctionné la FRANCE dont la justice a poursuivi et condamné un homme pour outrage au Président de la République énoncé en ces termes : "casse toi, pauv'con".

Veuillez croire, Monsieur le Président, en l'assurance de ma très haute considération.

 

Eric DUPOND-MORETTI 

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